L’été, c’est la période idéale pour trouver des petits boulots de vacance. Un job d’été est une meilleure façon pour découvrir le monde du travail. Il permet aux jeunes d’acquérir leur première expérience professionnelle bien avant de se lancer dans la recherche d’un job d’été. Cependant, il y a quelques règles à connaître.
Le contrat de travail
Un job d’été est un travail comme un autre qui est aussi soumis au droit du travail. Ainsi, ce job saisonnier doit faire l’objet d’un contrat. Le contrat de travail est un CDD ou « Contrat à durée déterminée » et peut comporter une période d’essai. La durée légale du travail est de 35 heures hebdomadaires. Le jeune doit donc signer ce contrat sur lequel sont mentionnés la rémunération, les horaires, et la durée, avant de commencer à travailler ou au plus tard le premier jour de travail.
La rémunération
Le salaire minimum est au moins égal aux SMIC ou salaire minimum interprofessionnel de croissance. Le SMIC horaire est de 9, 67 €, soit 1 466, 62 euros bruts par mois sur la base de 35 heures par semaine. L’étudiant bénéficie également d’un droit à une indemnité de congés payés (10 %) versés au terme de son contrat. Comme tout emploi, le job d’été doit faire l’objet d’un bulletin de salaire et du versement d’un salaire.
Les droits des mineurs
Les jeunes entre 14 et 16 ans ont le droit de travailler à condition que ce soient des travaux légers, s’effectuant durant les vacances et surtout avec l’autorisation préalable de l’inspecteur du travail et de ses parents ou tuteur. Ils ne peuvent travailler plus de 8 heures par jour, ni plus de 48 heures par semaine, c’est la durée hebdomadaire maximale légale. L’employeur doit leur accorder une pause de 30 minutes toutes les 4 heures de travail ininterrompues. De plus, ils ne peuvent pas travailler la nuit, sauf si l’inspecteur du travail lui accorde des dérogations dans les secteurs comme la boulangerie, la restauration, l’hôtellerie, etc.